Les mouvements de terrain regroupent un ensemble de déplacementsdu sol ou du sous-sol, d'origine naturelle ou anthropique (causée par l’homme). Les volumes en jeu sont peuvent atteindre quelques millions de mètres cubes.
Les déplacements peuvent être lents (quelques millimètres par an) ou très rapides (plusieurs dizaines km/h pour les chutes de blocs).
Ces différents mouvements de terrain peuvent être favorisés par le changement climatique avec son impact sur la pluviométrie, l’allongement de la sécheresse estivale, le mouvement des nappes phréatiques et l’évolution du niveau de la mer
Les grands mouvements de terrain étant souvent peu rapides, les victimes sont, fort heureusement, peu nombreuses.
Les effets du retrait gonflement des sols argileux à l’occasion des sécheresses sont énormes sur le plan économique.
Les mouvements de terrain rapides et discontinus (effondrement de cavités souterraines, chutes de blocs, coulées boueuses), par leur caractère soudain, augmentent la vulnérabilité des personnes.
Ils ont des conséquences sur les infrastructures (bâtiments, voies de communication…), les réseaux d’eau, d’énergie ou de télécommunications. Ils peuvent entraîner des pollutions induites lorsqu’ils concernent une usine chimique, une station d’épuration…
Les éboulements, les chutes de blocs et les glissements de terrain peuvent entraîner par exemple l’obstruction d’une vallée par les matériaux déplacés engendrant la création d’une retenue d’eau pouvant rompre brusquement et entraîner une vague déferlante dans la vallée